La question qui se pose pour tout investisseur est la détermination de son horizon de placement, critère à tenir en compte avant de choisir le produit d’investissement à placer dans son portefeuille.
En ce qui concerne les SCPI – sociétés civiles de placement immobilier, il n’existe pas de durée minimale de détention des parts. Cependant, à tenir compte que ce sont des placements immobiliers, et dont le rendement s’apprécie sur le long terme. C’est pourquoi, la durée minimale est d’au moins 8 ans.
Lisser les éventuels « pertes » de rendement sur le temps
L’investissement en SCPI génère des frais, dont ceux de souscription et de gestion ainsi que d’éventuels frais de sortie. Les premiers sont ponctionnés en une seule fois, ce qui peut représenter une perte de rendement si l’investissement se fait sur le court terme.
De même, à tenir en compte que la souscription sur le marché primaire ou marché de l’émission entraîne pour l’investisseur une carence en dividendes pendant une certaine période, appelée « report de jouissance ». Celle-ci correspond en effet à la période entre la souscription et celle où les premiers dividendes sont versés, soit après 2 à 5 mois suivant l’achat des parts. Ce report de jouissance ne s’applique cependant pas sur les SCPI achetées sur le marché secondaire. Ainsi, afin de lisser la courbe des rendements due à cette carence de dividendes, la détention des parts sur une longue période est recommandée.
Une durée de détention plus longue pour les SCPI démembrées
Les SCPI proposent de multiples possibilités pour parfaire la propre stratégie de l’investisseur, à savoir la souscription en pleine propriété ou celle en démembrement. Dans le second cas, la durée de détention des parts est fixée initialement par les deux associés, c’est-à-dire celui qui investit en usufruit et celui qui souscrit en nue-propriété.
De plus, la durée de détention des parts est plus ou moins rallongée dans le temps, généralement jusqu’à 15 ans, voire plus, afin de profiter des avantages que permet le démembrement. Par exemple, la défiscalisation pour le nu-propriétaire et l’importante décote sur le prix d’acquisition pour les deux associés. Ladite décote est en effet calculée à partir de la durée de l’usufruit, sachant que celui-ci rejoint la nue-propriété pour reconstituer la pleine propriété à la fin de la période prédéterminée par les deux parties et qui revient au nu-propriétaire.
Une durée de conservation des parts de 8 ans et plus pour épargner
Excellente nouvelle pour ceux qui souhaitent capitaliser avec les loyers de la SCPI : cette dernière est disponible au sein des assurances-vie. Les dividendes sont ainsi fructifiés pour faire grandir l’épargne en vue de financer un projet, à terme, ou de générer des rentes viagères au moment du départ à la retraite. Dans ce cas, la durée minimale recommandée est de 8 ans au moins pour le premier cas, et sur le très long terme dans le cas de la préparation du passage à la retraite.
Pour conclure, les SCPI sont donc destinées de préférence aux investisseurs ayant un horizon de placement long. Vous pouvez collecter des conseils de qualité auprès des spécialistes sur https://www.scpi-8.com/ afin de vous aider à déterminer, non seulement la meilleure durée de détention pour vos parts, mais aussi le choix des meilleures SCPI conformément à votre profil d’investisseur.
En revanche, ceux qui souhaitent disposer de leur capital sur le court terme investiront dans d’autres produits de placement, tels que le crowdfunding immobilier par exemple, qui sont aussi d’excellents placements dans l’immobilier. La durée d’engagement est seulement de 12 à 24 mois en moyenne.